Aromathérapie

Dans ma pratique, j’utilise les huiles essentielles en complément du soin. La personne en choisit une de façon instinctive, qui sera utilisée par voie olfactive pendant la séance. Les propriétés énergétiques de l’huile essentielle agissent au niveau émotionnel et mental. Un stick inhalateur contenant la fragrance choisie vous sera offert et son utilisation vous permettra de profiter encore plusieurs jours de ses effets bénéfiques.

Définitions

• chémotype: aussi appelé « chimiotype » est une entité chimique distincte au sein d’une même espèce.

L’aromathérapie est une science complexe. L’analyse biochimique des huiles essentielles permet de connaître leurs principes actifs qui ont un effet guérisseur sur le corps physique et également sur l’état psychique, émotionnel et spirituel.

Une même variété de plante peut donner des huiles essentielles aux chémotypes (CT) différents, en fonction de l’endroit où elles poussent, de la nature du sol, de l’altitude, de l’ensoleillement, des conditions climatiques,… Il est donc indispensable de bien se renseigner avant toute utilisation. Biochimiquement différents, deux chémotypes présenteront des activités et des toxicités variables. Par exemple, le Thymus vulgaris CT thujanol a des propriétés anti-infectieuses importantes et est très sûr d’emploi, contrairement au Thymus vulgaris CT thymol également anti-infectieux mais qui est irritant pour la peau et toxique pour le foie à doses élevées et prolongées.

Les huiles essentielles pénètrent l’organisme par toutes les voies d’administration: voie olfactive, cutanée et interne. L’olfaction est le seul de nos sens qui évite le passage par le néocortex (partie du cerveau impliquée dans la perception et la réaction). Ainsi, les actifs volatils agissent sur le cerveau limbique (notre cerveau émotionnel) et provoquent une réaction qui n’est pas influencée par la volonté, ce qui peut aider à changer certains comportements (boulimie, tabagisme, alcoolisme…).

Les huiles essentielles ont un grand avenir en médecine générale et devraient retrouver la place qu’elles n’auraient jamais dû quitter. Par exemple, il a récemment été démontré qu’elles potentialisent les effets de certains antibiotiques de synthèse, c’est à dire qu’elles en augmentent les effets, permettant ainsi d’en diminuer les doses.